Partitionner

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L'étape de partitionnement des disques est essentielle lors d'une installation de votre distribution Mandriva Linux. Cet article va vous aider à comprendre les opérations de partitionnement des disques et vous donner quelques astuces pour la configuration avancée du partitionnement.

Sommaire

[modifier] Identification des besoins : les partitions nécessaires pour une utilisation classique

[modifier] Présentation

Lorsque vous débutez, vous pouvez limiter le nombre de partitions à trois, les partitions nécessaires (fig.1) :

  • La partition racine : il s'agit de la partition où on installe Mandriva. Elle est notée "/", et son format est par défaut le ext3fs, format de fichiers journalisé. Par ailleurs, sachez que ce format de fichier ne fragmente pratiquement pas : il n'est donc pas nécessaire de défragmenter votre disque, comme les utilisateurs de systèmes Windows doivent le faire.
  • Une partition swap : c'est la partition d'échange, qui sert de mémoire en cas de manque de mémoire système (RAM). La mémoire d'échange étant sur disque, elle est beaucoup plus lente que la mémoire système et est donc utilisée uniquement lorsque cela est nécessaire par le système Linux. Cette partition est aussi utilisée lors de la mise en hibernation du système : l'entièreté de la mémoire vive est écrite sur la mémoire d'échange. Il en découle que cette partition ne doit généralement pas être en dessous de la taille mémoire RAM si l'on veut pouvoir hiberner sa machine (mettre en veille sur disque). Sinon, le conseil généralement lu est que sa taille doit être environ 1 fois à 1.5 fois la taille de la RAM.
  • Une partition /home : C'est dans cette partition que seront stockées les données des utilisateurs, c'est-à-dire les documents personnels, ainsi que les fichiers de configuration des applications (courriels...). Séparer les données des utilisateurs du système lui-même conduit à pouvoir réaliser une réinstallation de Mandriva, pour une raison ou une autre, tout en conservant cette partition /home (sauf si vous décidez le contraire) et ainsi retrouver toute votre configuration précédente (vos courriels, etc.) après avoir réinstallé les logiciels complémentaires dont vous vous serviez avant.
fig.1 : Un partitionnement simple
fig.1 : Un partitionnement simple



[modifier] Quelle taille dois-je prévoir pour ma partition racine ?

Sur ce point, j'ai pu noter que de nombreuses personnes s'étaient retrouvé avec des problèmes de place lorsque leur partition racine faisait entre 8 et 10 Go.

Bien évidemment, tout dépend de ce que vous entendez faire avec votre machine et des logiciels que vous allez installer dessus, mais vous devez aussi prendre en compte les mises-à-jour (classiques, noyau, etc.) qui finissent par faire plusieurs centaines de Méga-Octets.

Un partition racine de 8Go est possible mais vous aurez des difficultés à installer les paquetages volumineux et atteindrez assez rapidement la limite de votre espace disque (il faudra alors que vous supprimiez des paquetages et que vous sachiez bien repérer ceux qui vous sont le plus indispensables). Parmi les paquetages volumineux, on retrouve bien souvent les jeux (ou plutôt leurs données), les paquetages de développement (avec l'extension -devel), les applications tierces (éditées par des sociétés externe à Mandriva) et les différentes sources de noyau. Une liste des paquetages volumineux pour la Mandriva Linux 2007 Spring a été créée dans le but d'aider à les repérer.

Un partition de 15 Go est considérée comme raisonnable et vous pourrez installer différents paquetages pour les tester et aurez bien le temps de voir venir le moment où votre partition sera pleine.

Mais si vous n'avez pas de contrainte particulière d'espace disque, optez directement pour une partition de 30 Go : vous ne rencontrerez jamais de problème avec vos installations/désinstallations.

L'installation de la totalité des paquetages de Mandriva prend aux alentours de 60 GB.


[modifier] Les choix proposés par Mandriva Linux lors de l'installation du système

L'assistant analyse votre système, et vous propose plusieurs choix possibles pour le partitionnement de votre (vos) disque(s) dur(s). Le but de cette opération est de déterminer à quel endroit le système va s'installer et quelle taille lui allouer sur le disque.

La capture d'écran ci-dessous (fig.2) vous montre quatre solutions, mais ce nombre peut varier. Avant d'aller plus loin, nous allons expliquer les options proposées :

  • Utiliser des partitions existantes : l'assistant a trouvé des partitions utilisables directement par Mandriva Linux, et vous propose donc de les utiliser, ce qui évite d'en créer de nouvelles. Par contre si ces partitions contiennent un système Linux que vous souhaitez conserver il ne faut pas choisir cette option.


  • Effacer et utiliser tout le disque : assez explicite, ce choix conduira à effacer toutes les partitions du disque dur pour en créer de nouvelles pour Mandriva. Les nouvelles partitions seront automatiquement choisies par Mandriva (trois par défaut comme nous l'avons vu précédemment), avec une taille adaptée. Attention, la sélection de cette option entraîne un effacement complet des données présentes sur le disque dur.


  • Utiliser l'espace libre sur la partition Windows : vous avez un système d'exploitation Microsoft Windows déjà installé sur votre ordinateur (sur une partition de type FAT32 ou NTFS). Pour s'installer, Mandriva vous propose de faire de la place sur la partition contenant Windows, en utilisant l'espace laissé libre par Windows, pour y créer les trois partitions nécessaires. Vous conservez ainsi Windows d'un côté et installez Mandriva Linux sur le même disque dur. La partition Windows sera donc réduite selon la taille de votre choix et la taille des partitions Linux créées dans l'espace libéré.


  • Partitionnement personnalisé : l'option la plus complète qui permet une maîtrise totale du partitionnement. Elle n'est pas simplement réservée à des spécialistes, mais il faut garder à l'esprit qu'une erreur peut être fatale c'est pourquoi il faut être rigoureux avec cette option qui reste néanmoins très éducative. Choisissez cette option si, par exemple, vous voulez transformer une partition entière de type Windows (bleue) pour y installer Mandriva.


Notez bien :

  • Si vous souhaitez faire coexister Mandriva Linux et Microsoft Windows (multi-boot ou double système Windows et Mandriva), il est conseillé d'installer Windows en premier.
  • Si vous installez Mandriva sur l'espace libre laissé par Windows, cela réduira d'autant la place libre sur votre système Windows !
  • Si vous avez une partition Windows vide sur laquelle vous désirez installer Mandriva, il ne faut pas choisir l'option d'utiliser l'espace libre sur la partition Windows. En effet, elle ne permet que de réduire une partition Windows et non la supprimer. Il faut en conséquence utiliser le Partitionnement personnalisé.
fig.2 : Types de partitionnements proposées par Mandriva Linux
fig.2 : Types de partitionnements proposées par Mandriva Linux



[modifier] Utiliser des partitions existantes

Sélectionnez Utiliser des partitions existantes puis cliquez sur suivant. L'installateur vous liste les différentes partitions de votre système.

Chaque partition est détaillée :

  • nom selon la typologie linux de la partition (hda1 ou hda6 dans notre exemple) : le "hd" étant l'identification des disques de norme "PATA" (Parallel ATA ou IDE), le disque dur étant monté dans votre ordinateur sur la première nappe IDE en tant que disque maître, et "sd" pour les nouveaux disques SATA (SATA1 et SATA2) ; le numéro qui suit étant celui de la partition.
  • la taille de la partition
  • le point de montage deviné par l'installateur
  • le type de partition (ici Ext3)

Pour chaque partition vous avez la possibilité de choisir le point de montage (fig.4) :

Plusieurs choix vous sont proposés pour les points de montage. Vous avez la possibilité de personnaliser le point de montage. C'est maintenant qu'il faut sélectionner les trois points de montage correspondant à vos trois partitions : racine (/), swap et /home.

fig4 : Choix du point de montage
fig4 : Choix du point de montage



Une fois les points de montage renseignés, cliquez sur suivant. Vous arrivez à l'écran de formatage des partitions (fig. 5) :

Vous avez le choix du formatage des partitions en cochant simplement la case pour le réaliser. Si vous cliquez sur avancé vous avez une option qui apparaît permettant de vérifier la présence de secteurs défectueux afin de les noter comme tels et qu'ils ne soient pas utilisés.

fig.5 : Étape de formatage des partitions
fig.5 : Étape de formatage des partitions


[modifier] Partitionnement sur un disque où Windows est déjà installé : utilisation de l'espace libre

Si vous venez du monde de Windows, ce choix sera sans doute le votre. Tout d'abord l'installateur vous demande quelle partition Windows est à redimensionner.


[modifier] Prérequis pour les utilisateurs de Windows

Les systèmes d'exploitation Microsoft Windows sont un peu chatouilleux et ne connaissent qu'eux. Pour que la concurrence puisse survivre à cette hégémonie, les systèmes d'exploitation concurrents ont mis en place la possibilité de s'installer et de cohabiter en harmonie avec Windows, alors que l'inverse n'est pas vrai.

Si vous souhaitez installer Mandriva Linux sur le même disque dur que celui où se trouve votre OS Windows (vous n'avez qu'un seul disque dur, ou il s'agit d'un choix délibéré), alors pensez impérativement à défragmenter plusieurs fois votre OS Windows, car défrag n'est pas un outil très puissant (pour un tutoriel sur la défragmentation, voyez les liens externes associés au lien Wikipedia ci-avant).

Sur un disque dur vide, c'est-à-dire sans système d'exploitation installé, l'idéal est d'installer Windows en premier et Mandriva Linux en second. Mandriva se chargera de tout configurer pour vivre en bonne cohabitation avec Windows. Comme il l'a été précédemment rappelé, sachez que l'inverse n'est pas vrai, c'est-à-dire que Windows ne sait vivre qu'avec lui-même : dès lors, si vous installez d'abord Mandriva et Windows ensuite, ce dernier va insérer son propre gestionnaire d'amorçage (sous Windows XP : le fichier ntldr avec le boot.ini) et écrasera celui que Mandriva Linux a préalablement installé (Lilo par défaut jusqu'à la version 2007.0 ou GRUB depuis la version 2007 Spring).

Attention !
En raison d'une modification du système de fichiers NTFS dans Windows Vista, certaines personnes ont connu des problèmes en redimensionnant leur partition Vista avec un outil linux (voyez cet article). Dans la mesure où Windows vista comprend un outil dédié au redimensionnement des partitions NTFS, prévoyez de dégager de la place avec l'outil de Vista. Dans la mesure où tout le monde n'a pas rencontré le même problème, vous pouvez utiliser de Mandriva Linux (diskdrake), mais prévoyez de faire une sauvegarde de vos documents personnels présents dans vos partitions Windows


Astuce !
Si votre programme d'amorçage a été écrasé par Windows, pas de panique, mettez le DVD (ou le cd1) de votre Mandriva Linux et démarrez sur ce média : arrivé sur les menus proposés par le DVD, choisissez « rescue system », ce menu vous amènera à la réinstallation de Lilo sur le MBR. Consultez aussi le Vade Mecum.


[modifier] Utilisation de l'espace libre

Dans l'exemple (fig.7), il y a deux partitions Windows ; chacune caractérisée par :

  • son nom selon la typologie linux (hda1 et hda5)
  • sa lettre sous Windows (c: et d:). Attention cela ne tient pas compte des éventuelles configurations faites avec Windows, ou du fait qu'une partition cachée n'est pas visible sous Windows et donc n'a pas de lettre. Dans cet exemple, Windows a été installé sur deux partitions différentes : une pour le ystème (C:) et l'autre pour les documents (D:), mais ce n'est pas toujours le cas, puisque dans bon nombre de cas où le système d'exploitation de Redmond est préinstallé sur l'ordinateur, le système et les documents sont installés sur une seule et même partition (C:), l'existence éventuelle d'une partition supplémentaire (D:) étant parfois réservée à la sauvegarde du système.
  • la taille de la partition
  • le système de fichier de la partition


Cochez la partition sur laquelle vous désirez installer Mandriva, et cliquez sur Suivant (fig.8).

fig.7 : Utilisation de l'espace libre de la partition Windows
fig.7 : Utilisation de l'espace libre de la partition Windows



L'installateur vous avertit des éventuels risques (fig.8) . En effet redimensionner une partition peut entraîner des pertes de données notamment en cas de fragmentation des fichiers. Si la partition est vide ou si vous êtes sûr d'avoir bien défragmenté ou si les données sur la partition sont sans importance pour vous, cliquez sur Suivant sinon cliquez sur Annuler pour réaliser la défragmentation.

fig.8 : Message d'avertissement du redimensionnement de la partition Windows
fig.8 : Message d'avertissement du redimensionnement de la partition Windows



Arrive l'étape de redimensionnement.

En déplaçant simplement le curseur vous allez réduire la taille de la partition Windows (fig.10) et l'espace ainsi libéré sera utilisé par l'installateur pour créer les partitions nécessaires à Mandriva. Quelques Go sont nécessaires pour l'installation.

Dans l'exemple ci-dessous, environ 17 Go sont alloués à la partition Windows (fig.9).

fig.9 : Taille de la partition Windows
fig.9 : Taille de la partition Windows
fig.10 : Réduction de la taille de la partition Windows
fig.10 : Réduction de la taille de la partition Windows


[modifier] Partitionnement personnalisé

Sélectionnez Partitionnement personnalisé puis cliquez sur suivant. L'installateur vous affiche un message pour vous prévenir (fig.11).

Avant de cliquer sur continuer vous devriez avoir fait des sauvegardes de vos documents importants, si vous voulez le faire cliquez alors sur annuler ce qui arrêtera la processus d'installation. A ce moment, rien n'a encore été modifié sur votre système et rien n'a été copié sur le disque dur.

fig.11 : Message d'avertissement pour la sauvegarde
fig.11 : Message d'avertissement pour la sauvegarde



Sur l'écran ci-dessous, vous voyez le partitionnement de votre disque dur (fig.12). Les différents types de systèmes de fichiers sont colorés, en rouge les partitions de type Linux, en vert les partitions de type swap (mémoire virtuelle), en bleu les partitions Windows, en gris les autres types de partitions (le logiciel en reconnaît de nombreuses, ici c'est une UFS système de fichiers utilisé par PC-BSD) et en blanc pas de partition. Les différents disques durs sont nommés avec des lettres. Ici hda signifie disque dur est sur le premier port IDE en tant que maître, sda est pour une clé USB (sur laquelle sont copiées les captures d'écran). C'est donc sur hda, le disque dur que nous allons installer Mandriva. Un clic sur la partition grise puis un clic sur Supprimer toutes les partitions conduit à rendre le disque dur vide (fig.13).

fig.12 : Types de partitions et aperçu de la partition hda de 37 Go
fig.12 : Types de partitions et aperçu de la partition hda de 37 Go
fig.13 : Suppression des partitions existantes sur hda
fig.13 : Suppression des partitions existantes sur hda



Il ne reste plus qu'à créer les différentes partitions. Il est aussi possible de choisir Partitionnement Automatique pour que le programme d'installation crée les partitions à notre place. Laissons-le donc faire.

Nous voyons que l'assistant crée trois partitions (fig.14). La première est destiné à héberger le coeur du système avec la partition racine, la deuxième partition sera pour la mémoire virtuelle, le swap, enfin la troisième partition sera pour les données des utilisateurs. Il est bien entendu possible de modifier ce partitionnement. Une fois le partitionnement satisfaisant, il faut cliquer sur terminer

fig.14 : Création par l'assistant des trois partitions nécessaires à Mandriva Linux sur hda
fig.14 : Création par l'assistant des trois partitions nécessaires à Mandriva Linux sur hda



Dernier avertissement (fig.15) avant d'effectuer des changements irréversibles. Un clic sur Ok pour réaliser le partitionnement et le formatage des partitions.

fig.15 : Dernier avertissement avant le formatage irréversible
fig.15 : Dernier avertissement avant le formatage irréversible



Le partitionnement est une des étapes qui demande le plus de rigueur.

La suite de l'installation est plus aisée, car très automatisée.

fig.16 : Message de formatage en cours
fig.16 : Message de formatage en cours



[modifier] Les partitions utiles pour les utilisateurs plus confirmés

Lorsqu'on acquiert de l'aisance, de nombreux choix judicieux vous sont ouverts pour l'organisation de vos partitions.

fig.17 : Un partitionnement plus complexe : cohabitation sur un même disque SATA d'une taille totale de 298 Go, d'une partition racine de 25 Go, d'une SWAP de 1 Go environ, d'un home de 204 Go, d'une partition Windows en FAT32 de 41 Go pour l'échange de fichiers, et d'une autre partition racine (non montée ici) de 25 Go.
fig.17 : Un partitionnement plus complexe : cohabitation sur un même disque SATA d'une taille totale de 298 Go, d'une partition racine de 25 Go, d'une SWAP de 1 Go environ, d'un home de 204 Go, d'une partition Windows en FAT32 de 41 Go pour l'échange de fichiers, et d'une autre partition racine (non montée ici) de 25 Go.



[modifier] Une autre partition de stockage des documents

Vous pouvez créer une autre partition de stockage de vos documents personnels, qui sera montée dans la partition /home, que vous appellerez par exemple /home/stockage.

Pourquoi une telle partition ? Car /home ne contient que les fichiers de configuration de vos application, souvent en fichiers cachés. Vous séparerez donc les fichiers de configuration (courriels, préférences de vos logiciels...) de votre propre production de documents (vos courriers, etc).


[modifier] Un système à plusieurs partitions racine

Le mieux est un système à deux partitions (sans compter la swap) racine (/) qui contiennent tous tes programmes et paramètres du système.

  • Installez votre Mandriva Linux avec dans votre home, votre user classique et configurez proprement votre système.
  • Refaites une deuxième installation de votre système, en sélectionnant une autre partition pour installer le système et en prenant le nom d'un autre user pour home.


[modifier] Comment gérer les utilisateurs (users) ?

[modifier] Un seul utilisateur (user)

/home contient tous les répertoires des utilisateurs, dont celui de l'utilisateur courant. Nous allons considérer dans cet exemple, que l'utilisateur courant est /home/toto. Avant l'installation, renommez /home/toto en /home/toto_ancien puis redémarrez pour lancer une nouvelle installation de Mandriva. Attention, le changement du nom du user courant vous empêchera de démarrer ensuite sur ce user ensuite !

Puis, supprimez la partition racine (mais pas /home) et créez un nouvel utilisateur appelé "toto" qui sera placé dans /home /home/toto. Vous aurez alors /home/toto tout neuf, créé par le système, avec les paramètres par défaut, et un /home/toto_ancien qui contient tout tes anciens fichiers et préférences.

Quand vous vous connecterez la première fois dans votre nouveau /home/toto, copiez les fichiers de configuration que vous voulez depuis toto_ancien vers toto (les préférences sont généralement conservées dans des répertoires ou fichiers cachés  : il arrivera que vous préfériez recommencer avec des préférences par défaut pour certains logiciels et que tu veuilles reprendre tes anciennes préférences pour d'autres).

Notez bien : Il est toujours bon de sauvegarder /etc aussi (le copier dans /home suffit) : il contient les préférences du système qu'on ne retrouvera pas si vous supprimez totalement la partition racine. Ensuite, soit vous écrasez après la mise à jour avec l'ancien /etc (donc situé dans /home), soit vous copiez un par un les fichiers dans /home/etc qui vous intéressent (c'est le même principe que pour les paramètres utilisateurs, vous avez le choix entre le défaut ou l'ancienne configuration).


[modifier] Un autre utilisateur (user)

Plus facile encore. Lorsque vous réinstallez votre système sur une autre partition racine, vous ne formatez pas votre home et lorsqu'au cours de l'installation, le système vous demande un nom d'utilisateur, il suffit de lui donner un autre nom que celui que vous aviez initialement (/home/toto : vous allez l'appeler par exemple : /home/toto2. Votre ancien user sera conservé, et vous pourrez transférer vos fichiers de configuration dans votre nouveau user /home/tot2 qui sera votre utilisateur courant.


Si vous souhaitez ensuite supprimer le répertoire de votre ancien utilisateur, il vous suffit de chagrer Konqueror en root, et de supprimer votre ancien utilisateur. Pensez à le faire en root, sinon, cette opération nous sera interdite.


[modifier] De l'utilité d'une partition /opt

Pour certains, il s'agit de l'une des plus importantes, car c'est celle où l'on peut mettre toutes les applications qu'on installe soi-même, que ce soit en compilant ou à partir de binaires précompilés comme les tar.gz. En faire une partition à part permet de conserver ces applications en cas de réinstallation du système, et de les utiliser à partir d'autres systèmes Linux éventuellement installés sur une autre partition.


[modifier] De l'utilité d'une partition /var

Les fichiers de messages (log) sont dans le répertoire /var et pour éviter qu'ils grossissent, vous pouvez réglementer directement la taille de /var en lui assignant une partition. /var est aussi le répertoire où les données sont stockées pour les serveurs : par exemple, les fichiers d'un serveur web, les mails pour un serveur imap ou pop3, etc... Il est donc aussi utile de faire une partition /var dans le cas d'un serveur car cela permet d'allouer une taille maximale à ces données, simplifie la sauvegarde et la restauration en cas de gros problèmes et enfin, permet de monter cette partition depuis un autre serveur avec NFS, par exemple.


Astuce !
  • Mandriva Linux n'a pas besoin d'être défragmenté ou nettoyé comme Windows. Le système de fichiers journalisé ext3fs ne fragmente pratiquement pas.
  • Les deux seules opération de nettoyage auxquelles vous pourriez vous livrer, consistent d'une part à vider le dossier /tmp à chaque démarrage (consultez pour ce faire, la configration du démarrage de votre ordinateur dans le centre de contrôle Mandriva) et d'autre part, à supprimer les fichiers journaux qui prennent de la place.

[modifier] De l'utilité d'une partition /boot

Il est utile d'avoir une partition /boot contenant les fichiers de démarrage du système, le fameux « noyau linux », et les fichiers du chargeur de démarrage Grub (le fichier de config de Grub est : /boot/grub/menu.lst). En effet, lorsque le répertoire /boot est sur une partition distincte (une petite partition de 50Mo est très largement suffisante), vous aurez plus de facilités pour installer par la suite, plusieurs distributions Linux en même temps. Ce partitionnement n'est pas réalisé lors de l'installation initiale si vous optez pour « partitionnement automatique ».


[modifier] Comment "monter" une partition ?

Il se peut par exemple, que vous décidiez d'ajouter un disque dur interne supplémentaire à votre machine. Mais, après l'avoir physiquement monté, vous ne le voyez pas apparaître. Pour que la partition de votre disque dur soit visible, vous devez monter cette partition.

(en cours de rédaction)


[modifier] Les autres outils de partitionnement

[modifier] GParted

fig.19 : La même partition que la figure 18, vue avec Gparted
fig.19 : La même partition que la figure 18, vue avec Gparted


GParted est un outil très puissant et très facile d'utilisation.

Attention cependant à ne pas mélanger les logiciels de partitionnement pour une même partition (Diskdrake, GParted...) car il y a de sérieux risques de rendre votre disque inutilisable.


Vous pouvez aussi utiliser le live cd de GParted pour vous aider à redimensionner vos partitions. Toutefois, même remarque que précédemment, soyez prudent avec GParted, puisque le mélange de deux outils de partitionnement peut rendre totalement inutilisables vos disques durs.


[modifier] Ressources associées

[modifier] Écriture sur partitions NTFS


[modifier] Récupération des disques ou des données corrompus


[modifier] Gestion des droits

  • Voyez l'article consacré à l'étude des permissions
  • Voyez aussi l'article consacré au Fstab